07 H du mat' : arrivee a la gare de Sealdah et deja une chaleur accablante, fumees de pots d'echappement insupportables, odeurs nauseabondes de dechets et d'excrements... Nous sommes revenus a la realite d'une megalopole indienne.
L'air pur et la fraicheur de l'Himalaya nous semblent deja bien lointains.
L'apres-midi, nous fuirons cette fournaise en nous refugiant au cinema "Paradise" qui projette un film dans le plus pur style bollywoodien et dont nous sommes fans ! Theme recurant : mariage force, amours impossibles. Ce melodrame est toujours egaye de nombreuses sequences chantees et choregraphiees et ce dans un tourbillon de couleurs. Mais le spectacle n'est pas seulement sur l'ecran. Les spectateurs sifflent, crient, huent, applaudissent et reprennent en choeur les chansons qui sont des tubes avant meme la sortie du film. Les moins argentes prennent place au parterre, les autres au balcon. Les tous premiers rangs encore moins chers sont interdits aux femmes car les spectateurs y sont en general tres turbulents et vraiment tres demonstratifs ! Et justement, la fin du film sera extraordinaire : le jour du mariage le mari va rompre lui-meme celui-ci en brisant le collier de la mariee, symbole de leur union, la laissant ainsi libre de rejoindre son veritable amour (acte impensable dans la tradition indienne !). Tout ceci va entrainer dans la salle des reactions excessives et tres cocasses. Des sifflets et des huees vont monter du parterre qui se vide immediatement de ses spectateurs (le film n'etant pas encore fini !), tandis qu'au balcon les gens applaudissaient a tout rompre. Nous faisons bien evidemment parti de ces gens qui approuvaient cet happy end. Ce spectacle de 3 heures vaut a lui tout seul, une veritable excursion !

Le lendemain sera consacre a la visite des temples jains ou de nombreux adeptes font leurs prieres, un foulard devant la bouche de peur d'avaler un insecte. En effet les jains (religion minoritaire), ont un sens demesure du respect de toute forme de vie sur terre. Ils sont tous vegetariens et ne consommerons jamais de legumes poussant sous terre, la notion de purete est poussee a l'extreme. Leurs temples sont toujours richement et tres finement decores ( argent, marbre, pierres precieuses...).

Encore un superbe voyage qui nous aura transporte des plages de l'Orissa aux sommets enneiges de l'Himalaya parmi les plus hauts du monde. Notre sentiment est d'avoir fait plusieurs voyages en un seul. La diversite des us et coutumes des differentes ethnies de chaque regions visitees, la richesse interieure et la chaleur humaine que ces gens nous ont apporte, les specificites culinaires, les pratiques religieuses, les paysages epoustouflants et les monasteres somptueux, ont fait que nous avons eu l'impression de visiter a la fois l'Inde, le Nepal et le Tibet (notre prochain voyage).

Nous quittons le Sikkim, non sans regrets, direction Kalimpong (1250 m d'altitude), ville a nouveau perchee sur une crete montagneuse ou la temperature est plus clemente. Vegetation tropicale et surtout, comme d'ailleurs un peu partout au Sikkim, les gens ont une reelle passion pour les fleurs. Incroyable toutes ces terrasses fleuries, ces superbes potagers si soigneusement entretenus, un vrai bonheur pour les yeux.
Ce qui nous a frappe en arrivant dans cette ville, c'est que nous avions l'impression d'etre de retour en Inde (sans pour autant ne l'avoir jamais quitte !) : les yeux se debrident, les saris reapparaissent, les mendiants aussi, les vaches reenvahissent les rues. Mais nous sommes toujours dans l'Himalaya : fromage de yack au marche, momos a volonte, nombreux objets tibetains sur les etals et toujours ces putains de marches a grimper !

Cette ville tres animee possede deux tres beaux monasteres dont celui de Durpin Hill avec ses toits en forme de pagodes, et une vue splendide a 360 degres sur les montagnes.

Fromage de yack

Apres avoir passe deux semaines fabuleuses dans les somptueux paysages de l'Himalaya, nous reprenons un enieme train de nuit pour Kolkata.

Journee consacree a la visite des environs de Gangtok, seulement distante de 20 km du Bouthan. Commencons donc par le monastere d'Enchey, encore un bien joli edifice qui repose sur une corniche spectaculaire dominant la ville. Deux petits moines ont en charge la "Butter Candles House" ou sont fabriquees et ou brulent des centaines de petites bougies qui degagent une forte odeur de beurre rance (odeur que l'on retrouve dans la plupart des monasteres).

Notre chauffeur de taxi etant tres sympa, nous decidons d'utiliser ses services pour la suite de la journee. Direction le plus grand et le plus important monastere du Sikkim, celui de Rumtek. Et c'est la que nous aurons teste le taxi le plus ecolo et le plus silencieux qu'il soit : 25 km de l'ensemble du parcours en roue libre.
Apres controle des passeports, nous penetrons dans l'enceinte et effectivement decouvrons le plus esthetique et le plus decore de tous les gompas que nous ayons pu voir auparavant. Un vrai regal pour les yeux : toutes ces couleurs, de magnifiques et massives portes en bois aux entourages richement ornes. Sons etranges provenant d'instruments traditionnels tibetains rajoutant a la visite un grand cote mystique. Plusieurs centaines de moines viennent ici etudier dans l'institut de tibetologie surplombant le monastere. Toujours autant de drapeaux de prieres, chaque couleur a sa propre signification : le bleu (le ciel), le blanc (l'eau), le rouge (le feu), le vert (la vie), le jaune (la paix).

De retour a Gangtok, empruntons le tout nouveau telepherique qui nous ramenera vers le centre de la ville. Hauteur impressionante mais vraiment tres difficile de se concentrer sur le paysage quand on est sans cesse questionne par nos tres curieux compagnons de voyage indiens. Hilarite generale dans la cabine !
Au menu de cet apres-midi, plat traditionnel de momos fourres aux legumes , un vrai regal pour les papilles ; le tout accompagne de la delicieuse biere locale sikkimoise : la " Hit Super Strong " !!!

Journee de route pour notre retour sur Gangtok et visite du tres joli monastere de Phodang sur le parcours.

Ces trois jours dans le nord du Sikkim furent un super periple en compagnie de Smile (23 ans), notre adorable guide et de Phurba (20 ans), notre as du volant mais aussi excellent chanteur a ses heures ! Grosses rigolades et ambiance geniale assuree !

Aujourd'hui, direction le grand village de Lachung a 4 km du Tibet. L'acces a cette zone, au nord, est le plus restreint du Sikkim. C'est donc apres avoir obtenu un nouveau permis special, et en compagnie de notre guide impose que nous atteindrons Lachung en jeep apres 6 H de route defoncee et la bagatelle de 4 check-points. Nous essuyerons meme un terrible orage, transformant rapidement la route en torrent, nous obligeant a zigzaguer entre les eboulements recents. Grosses montees d'adrenaline assurees. Temperature glaciale a l'arrivee ainsi que dans les chambres qui sont de vrais frigos.
Lachung, 2600 m d'altitude, est situee entre d'immenses pics neigeux. Ses habitants sont uniquement des Bhutias, originaires du Tibet tout proche. Physiques et tenues vestimentaires encore tres differents des nepalais et des lepchas que nous avons pu rencontrer auparavant. Leurs mignones maisonnettes de bois qu'ils peignent de couleurs tres vives donnent un caractere tres chaleureux au site ou chevaux et vaches (non sacrees ici) errent en toute liberte. Un tres joli monastere surplombe ce village. Un bien bel endroit, un veritable Shangri-la (paradis).

La journee a formidablement bien commence. 05H10 du mat, de notre chambre, vue magnifique sur l'un des pics de plus de 8000 m de la chaine du Kangchenjunga ( 3e plus haut sommet du monde apres l'Everest et le K2), nous esperons apercevoir enfin le pic principal a 8598 m dans les jours a venir.

Une fois completement reveilles et apres un copieux petit dej' au soleil, nous visitons deux charmants monasteres, nous assiterons meme a une seance de meditation, apres qu'un adorable moine nous ai ouvert ses portes.
Pour eviter les 23 km de marche le long de la route, prenons une jeep collective pour Tashiling. Capacite du vehicule : 8 personnes en theorie mais on se retrouvera vite a 15 dont un sur le toit et deux accroches a l'arriere. En cours de route, arrets intempestifs, l'une ira acheter sa botte d'oignon au marche, l'autre ira dire bonjour aux copines et pendant ce temps la, on etouffe serres a l'arriere comme des sardines.
Sitot arrives a Tashiling, trouvons une piaule a 2.50 euros avec une vue vertigineuse sur la rue et l'école en contre-bas.

Partons pour le trek du jour : ascension tres hard d'une colline presque conique au sommet de laquelle se trouve le splendide gompa de Tashiling, deuxieme monastere le plus sacre du Sikkim. Un complexe de plusieurs batiments agrementes d'une multitude de stupas et des traditionnels drapeaux de priere en grand nombre. Extraordinaire !

De retour au village, allons nous rehydrater dans un petit resto tenu par un jeune couple de nepalais : Suren et Prathista. Les prix affiches sur leur carte sont derisoires, il faut dire qu'au Sikkim les prix sont en chute libre tout comme nos pantalons apres tous ces kilos perdus ! Nous papotons plusieurs heures avec ce charmant couple. Nous serions bien restes un peu plus longtemps encore, mais ici les levers sont plus que matinaux, les transports se faisant tres rares.

Apres une super nuit reparatrice, commencons par un petit crochet de 2 KM au tres venere lac Khecheopari, histoire de se mettre en jambes. Des milliers de drapeaux de priere multicolores et un petit ponton borde de plusieurs dizaines de moulins a priere mene au lac ou meditent plusieurs moines.

Commencons la descente aux enfers pour Yuksom. Pensions avoir fait le pire hier, mais aujourd'hui sera " Vie ma vie de sherpa". Notre petit sac a dos semblera peser des tonnes a notre arrivee, mais la ballade vallait encore son pesant d'or : ponts suspendus, cascades, oiseaux magnifiques, orchidees sauvages poussant dans les arbres. Les sourires des Lepchas sont toujours au rendez-vous. Une jeune fille nous demandera meme : " Do you have a girlfriend ? Because I like you !" . Nombreuses femmes passant leur temps a reduire les cailloux en graviers pour la refection des routes emportees a chaque mousson par des glissements de terrains. Les enfants travaillent deja comme les adultes et ne connaitrons jamais la scolarite.

Arrivons au minuscule village de Yuksom a 1800 m, point de depart des expeditions pour l'Himalaya. Le ventre creux, nous gouterons pour la premiere fois le fromage de Yack, un vrai delice !
Encore une journee tres riche et une excellente nuit de sommeil en perspective.

Malgre un reveil a 05h30, nous n'avons toujours pas pu apercevoir le fameux Kanchengjunga qui culmine a 8598 m d'altitude.
Pour notre premier jour de trek, prenons le strict necessaire car nous partons pour 3 jours de marche. Avant notre depart de l'hotel, le charmant proprio nous nouera une grande echarpe de soie blanche autour du cou qui est sensee nous proteger pendant notre trek. Si nous avions su ce qui nous attendais, nous aurions surement prefere la jeep. Mais quel bonheur de l'avoir fait et combien de choses nous aurions rate. 13 KM au total : 1000 m de denivele en descente et autant pour la remontee pour atteindre 2000 m d'altitude. Rencontres fortuites avec les Lepchas, ce peuple de montagnards disperses sur les pentes abruptes et vivant de leurs petits lopins de terre avec pour les mieux lotis, une ou deux vaches, chevres ou poules. Excellents contacts malgre la barriere du langage ( la langue principale etant le nepalais plus d'autres dialectes). Il est vrai que le Nepal n'est distant que de 10 KM.
Paysages vertigineux de cultures en terrasses, petits hameaux accroches a flanc de montagne et ponts suspendus pour le franchissement des rapides aux eaux cristallines. Nous ferons plus d'un heureux en offrant bonbons et feutres de couleur sur notre passsage. Quel bonheur de lire la joie des enfants sur leurs visages brides.
Les 2 derniers kilometres ont ete vraiment eprouvants, la fatigue prenant le dessus et surtout une grosse baisse de mental en voyant le chemin pentu qu'il nous restait a parcourir. Et c'est la que, surgissant des hauteurs, un mome courbe en deux, portant une lourde charge dans sa hotte rattachee a son front, nous salue en chantant. Il ne nous en aura pas fallu plus pour nous redonner un coup de peps pour terminer ce parcours du combattant.
Nous arrivons a la Trekker's Hut, un petit havre de paix au jardin fleuri ou seul le chant des oiseaux est audible. Repos du guerrier amplement merite devant une biere locale. Chambre rudimentaire a 2.50 euros, mais apres un pareil effort, n'importe quoi aurait fait l'affaire.
Une journee fantastique mais qui s'est meritee au prix d'un effort depassant parfois nos propres limites.

Sommes visiblement les 2 seuls pekins a vouloir rejoindre Pelling ce matin. Pas de jeep collective, nous cassons donc notre tirelire pour un 4X4 a nous tous seuls. Quittons donc Darjeling a 2400 m. 1H30 de descente epoustouflante d'une route en epingle a cheveux si etroite que croiser un vehicule s'avere etre une vraie prouesse. Denivele de 2000 m, on vous laisse imaginer les precipices qui en resultent. Route enchanteresse au milieu des plantations de the ou les cueilleuses s'affairent aux premieres recoltes. Nous traversons leurs charmants petits villages dignes des plus beaux jardins botaniques ( amarrylis, orchidees, crotons multicolores...).
Traversons la riviere Teesta, frontiere naturelle qui separe le Bengale Occidental du Sikkim. Poste de police ou nous faisons viser notre permis. Nous disposons desormais de 15 jours pour visiter le Sikkim ( pas un de plus !). Ca y est, nous y sommes et deja quel contraste ! Les plantations de the ont cede leur place aux cultures en terrasses ( riz, mais...). Regrimpette de 2 h jusqu'a Pelling (2085 m). De par la beaute et la grandeur de ces paysages, ce trajet aura ete pour nous une excursion a part entiere.

Sitot deposes nos sacs, nous nous empifrons de momos, plat typique ( sorte de raviolis en forme de demi-lune cuits a la vapeur ou frits, fourres aux legumes, au poulet ou au fromage), un veritable orgasme.
Rassasies, nous partons visiter le fameux monastere de Pemayangse, l'un des plus anciens du Sikkim et datant de 1705. Un veritable joyau, cerne de drapeaux de prieres.

La journee que nous venions de passer etait deja fantastique mais la cerise sur le gateau fut d'apercevoir, malgre un plafond bas a cette heure, la chaine enneigee de l'Himalaya toute proche et ses sommets majestueux. Sommes impatients de les decouvrir avec une parfaite visibilite des demain matin.
La journee aurait pu s'arreter la, mais, deuxieme cerise sur le gateau (et deuxieme orgasme !), nous avons ete inities a la Chang beer, alcool traditionnel du Sikkim que l'on aspire avec une paille en bambou ( graines de millet fermemtees sur lesquelles on verse de l'eau chaude dans une sorte de petit tonneau en bois). Un vrai delice au gout mele de vin nouveau, biere et sake. Ca cogne dur et la nuit risque d'etre super bonne...

Second depaysement assure ! Ici nous n'avons plus l'impression d'etre en Inde mais plutot au Nepal. Il est vrai que nous sommes dans l'Himalaya Oriental. Visages burines aux yeux brides, indiens d'origine nepalaise en majorite et refugies tibetains. Les seuls vrais indiens semblent etre des touristes aises venus de plaine et qui ont l'impression de se retrouver au Pole nord, ils auront revetu leurs tenues exagerees de circonstance, il ne manque plus que les apres-ski, au moins ils sont surs d'avoir chaud !
Darjeeling est construite a flanc de montagne sur une immense crete de plusieurs kilometres. Resultat : un enchevetrement de ruelles sur plusieurs niveaux et reliees entre-elles par de vertigineuses marches casse-gueules. Non seuleument il faut avoir de tres bonnes jambes mais egalement un excellent souffle pour l'explorer. Un entrainement ideal pour note futur trek dans le Sikkim.
Decouverte de notre premier monastere tibetain, le tres colore Bhutia Busty Gompa. Accueil charmant d'un vieux moine qui nous ouvrira ses portes et qui nous servira de guide. Ambiance tres mystique, premiers drapeaux de priere multicolores flottant au vent, moulins a priere, fresque du 11e siecle de toute beaute, meubles tibetains sculptes, bougies au beurre de yack. En plus d'un au revoir chaleureux, le vieux moine promet de prier pour nous des le lendemain matin. Un moment magique... qui le sera moins pour l'eprouvante remontee vers le marche ! Plus de 30 mn d'ascension tres tres raide au milieu d'une vegetation tropicale : bambous, azalees, rhododendrons et fougeres geantes...

Apres 11 H de train pour New Jalpaiguri, sautons immediatement dans une jeep collective pour Darjeeling. Pas vraiment le grand confort ( 9 passagers ), mais transport donne car meme pas 2 euros par personne pour 3 H de route. 85 km de grimpette enchainant virages sur virages, deux locaux ont meme vomi par les fenetres, c'est pour dire ! Odeur nauseabonde dans la jeep.
Paysages fantastiques malgre les eclaboussures de gerbe sur les carreaux ! Apics vertigineux, petites maisons colorees et tres fleuries semblant suspendues dans le vide. Croisements perilleux avec les camions venant d'en face : serrons les fesses qui sont en compote. Pour couronner le tout, traversons les nuages, plus aucune visiblite et atteignons Darjeeling a 2500 metres d'altitude. Ouf !!! Fini le periple !

On ne reve plus que d'une chose : prendre une longue et bonne douche apres trois jours de crasse accumulee. Manque de bol, en arrivant a l'hotel, plus d'eau courante ! Mais les adorables proprios nous apporterons un seau d'eau chaude. Bon... on fera avec ! Et en plus, ici ca caille : 8 degres, surtout quand on arrive en short, T shirt et sandales.
L'Orissa est desormais bien loin a plus de 1300 km ( 21 h de train et 3 h de jeep ).

10 longues heures de train de nuit en 3e classe et nous voila debarques a Puri dans l'Orissa. Quel contraste avec Kolkata ! Ici c'est vraiment la campagne avec ses rizieres a perte de vue, ses cocotiers, ses superbes petits villages et ses habitants toujours aussi adorables.
Avons tout d'abord fait une viree en rickshaw vers Raghunajpur, charmant petit village d'artistes niche sous les cocotiers. Puis visite du temple Sri Jagannath l'un des plus venere de l'Inde. Animation incroyable tout autour : petits etals d'offrandes, de fleurs... embouteillage de rickshaws a pedales qui tentent de se frayer un passage au milieu de la foule et des troupeaux de vaches (toujours aussi impassibles). Nombreux mendiants et estropies font egalement partie de cette maree humaine.
Ballade superbe sur la plage, bordee par un vaste village de pecheurs ( nombreux bateaux colores) : espece de bidonville ou la plage sert a la foi de depotoire et de toilettes publiques (une personne accroupie tous les 20 m a la vue de tout le monde), attention ou l'on met les pieds ! Mais la nature faisant bien les choses, des hordes de cochons noirs se chargerons d'ingurgiter les etrons !
Encore une journee bien remplie avec de fabuleuses rencontres...